Tania Mouraud
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Née en 1942 à Paris (FR)
Vit et travaille à Paris (FR) |
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HCYS?
2005
Impression numérique sur bâche tendue 15 x 30 m Acquisition: 2001 |
Celui qui voit comprendra. Dans la continuité de la pièce NI1 dont le Frac Lorraine a acquis les droits, Tania Mouraud lance un cri de révolte. Ce cri provient de l’opéra de Schœnberg Un survivant de Varsovie, dans lequel le narrateur raconte en anglais l’invasion du ghetto par les SS. «La trace que la langue doit transcrire à partir de l’intémoigné n’est pas la parole de celui-ci. C’est la parole de la langue, celle qui naît quand le verbe n’est plus au commencement.»3 Tania Mouraud n’a cessé de repenser l’acte pictural en intégrant sur un mode conceptuel, le langage comme support d’interrogation de la perception de l’espace. Ses wall paintings en forme de déclarations et de prises de positions sont toujours pensées en fonction du lieu et questionnent l’acte de voir. Béatrice Josse 1 City performance n° 1, 1977-1978, installation urbaine, affiche sérigraphiée, 400 × 300cm. 2 Tania Mouraud, in Arnauld Pierre, Tania Mouraud, Flammarion, La création contemporaine, Paris, 2004. 3 Giorgio Agamben, Ce qui reste d’Auschwitz, Payot et Rivages, Paris, 1998. |
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